Description
Suzanne, Nicole, Lise, Diane et Thérèse proposent à divers groupes de femmes d’explorer par l’art et échangent sur trois enjeux importants du vieillissement : la transformation de l’identité, la transformation du corps et la transmission. Avec elles, nous découvrirons qu’il y a une véritable beauté pouvant émerger des transformations subies dans la vieillesse.
Le film voyage entre la parole de femmes à Ville-Marie, Montréal et Victoriaville, puis la poésie des œuvres qui seront créées. Avec ce film, nous voulons montrer des femmes ordinaires qui ont traversé le miroir inquiétant de la vieillesse, qui se sont affranchies des images et des attentes que l’on avait envers elles pour nous offrir une image originale, sincère et profonde de cette étape de la vie. Avec elles, nous voulons travailler à reconnaître cette beauté particulière qui se manifeste avec l’âge, à créer des images enviables de la vieillesse.
Mot des réalisatrices : Martine Gignac et Geneviève B. Genest
Nous sommes deux documentaristes de la relève qui résidons à Rimouski au Bas-Saint-Laurent. Habitées par les thèmes de la rencontre et attirées par les projets d’art en communauté, nous gravitons autour du projet Nous, les femmes qu’on ne sait pas voir ! depuis septembre 2012. La réalisation de ce film relie plusieurs de nos intérêts : donner la parole à des femmes inspirantes pour la jeune génération; réhabiliter l’image de la personne âgée; réfléchir sur le sens de la vie et de la mort.
Pour en savoir plus, cliquez ici :
http://www.lamariedebout.org/public/description-du-documentaire.html/
POUR NOUS AIDER À COMPLÉTER NOTRE FINANCEMENT :
http://www.lamariedebout.org/public/2013/11/campagne-de-financement-1.html
Nous, les comadres de La Marie Debout, sommes reparties de Ville-Marie en ce dimanche d’élections municipales. Et nous avons profité de notre aventure jusqu’au bout en tournant des images chez Josée en pleine action d’accordéon et avec Janine dans le parc, où nous avons échangé une dernière fois sur l’expérience de la semaine.
Oh ! Comme cela est difficile de nous quitter ! Mais nous repartons le cœur léger, le cœur confiant, le cœur relié : les comadres du Témiscamingue continuent leur propre groupe Nous, les femmes, leurs propres danses des grands-mères et elles nous ont promis d’écrire sur ce blogue pour nous tenir au courant de leurs travaux.
Lise, Danielle, Stéfanie, Josée, Diane, Lorraine, Micheline, Janine, encore une fois, toute notre gratitude pour cette danse sororale, pour votre implication tout au long du périple et pour votre vivance si inspirante !
On dirait bien que la magie de la semaine a opéré en ce samedi matin : un soleil inespéré nous permet de tourner dans la ville et de terminer l’installation de la l’arbre-sculpture. Oh joie !
Nous sommes très émues. Nous entendons battre le cœur de l’Ancêtre.
Un mot pour résumer la journée d’aujourd’hui, répété plusieurs fois : pluie, pluie, pluie, pluie, pluie… et tiens, un deuxième, répété une seule fois : vent ! Alors c’est pour vous dire que nous n’avons pas pu tourner à l’extérieur et achever notre arbre-sculpture comme prévu.
C’est le cœur de ma Terre-Mère que j’entends battre dans l’écho de mon cœur.
Je suis l’arbre à fruits, la Terre-Mère
La journée de travail débute à 7 :30 aujourd’hui encore. Au réveil, le brouillard nous empêche de voir l’autre côté de la rive. Il pleut… Aïe ! Nous avions prévu travailler dans le parc, sur la sculpture… Mais la vie est bonne pour nous car une fois notre échange en grand groupe terminé dans l’atelier, la pluie cesse pour plusieurs heures !
Demain, nous terminons l’œuvre… ou comme le disait malicieusement Danielle, l’accouchement collectif !