Projections à Rimouski et Mont-Joli :
Émotions et réflexions étaient au rendez-vous !

C’est devant une salle comble au cinéma Paradis que nous avons projeté le film à Rimouski, mardi le 10 mars. Nous étions 80 femmes et hommes, de différentes générations, à converser après la projection.

À Mont-Joli le lendemain, nous étions un petit groupe de 20 femmes et un homme à occuper la salle du CLAC, au Château Landry. C’est dans un cercle plus intime donc que nous avons continué notre grande conversation sur les âges après la projection.

Je vous partage quelques extraits de commentaires et réflexions sur le vif, pour vous mettre dans l’atmosphère :

S’il y a quelque chose qui va me rester longtemps après avoir vu ce film-là, c’est vraiment la vivacité des regards de ces femmes que vous avez filmées.

Je trouve vraiment que c’est un film magnifique. Extrêmement touchant. D’une grande beauté, d’une grande écoute, une grande sensibilité. J’ai trouvé ça super touchant. Très interpelant aussi. C’est vrai que les femmes sont belles ! Immensément belles ! Généreuses, inspirantes ! Bravo !

Je vous félicite pour la réalisation de ce film, c’est magnifique ! Une chose qui m’a touchée, c’est quand on a dit qu’il n’y a pas d’âge pour faire des découvertes, pour apprendre.

Je voulais vous dire merci et que vous transmettiez le merci aux femmes qui ont participé au film, parce que je trouve ça vraiment généreux d’avoir accepté d’être filmées dans ces moments d’intimité-là. Moi qui ai participé à des groupes de femmes ou à des groupes d’art, je sais à quel point c’est précieux ces moments-là et je trouve ça vraiment merveilleux d’avoir partagé ce type d’expérience-là avec d’autres personnes qui n’ont jamais fait ça. Je trouve ça génial de pouvoir rentrer dans cet univers-là. Ça va peut-être donner envie à d’autres gens de participer à des espaces comme ça, d’intériorité.

Tout le long du film, je voyais des femmes qui laissaient la peur de côté, c’est ce qui m’a marquée, et tout du long je pensais à ma mère. Je pensais à ma grand-mère. Puis ça donne du courage de voir le film. Je pense qu’il y a plein de gens à qui ça va faire du bien.

Merci ! C’était excellent ! Je voudrais partager la chance que j’ai de voir le film avec ma mère. Je réalise que je suis toutes les femmes qui ont été présentées dans le film, elles sont toutes une partie de moi. Je fais partie du «nous». Cela me fait réfléchir sur le rôle que j’ai avec ma mère, de l’accompagner dans le vieillissement, sur mon rôle à moi dans mon propre vieillissement, moi qui suis une jeune maman. Je trouvais ça vraiment privilégié comme moment, d’être ici ce soir, puis de participer à cette vie-là !

Votre fil conducteur était très facile à aller chercher auprès des 70 personnes. Parce que vous êtes allées chercher une chose qui était très importante, c’était la beauté intérieure des gens. Et c’est ça qu’on a vu sur chacun des personnages, la beauté intérieure. Je pense que j’ai juste une définition, pour donner un peu l’image du film, c’est grandiose !

Un gros merci ! C’est un film qui m’a beaucoup touchée. Je me questionnais justement, avec la journée des femmes, sur c’est quoi vieillir et tout ça. Votre film est tellement riche, il y a tellement de choses à faire ressortir, je pense qu’on en aurait encore pour très longtemps.

Un des éléments qui m’a le plus touchée, c’est vraiment toute l’espèce d’aura d’amour que les femmes portent. Le mot qui m’est venu tantôt en tête, c’est la bienveillance. J’ai trouvé ça vraiment très beau. La bienveillance que les femmes ont pour elles-mêmes, le regard qu’elles portent. Elles les aiment leurs rides !

Je trouvais ça bien qu’on voit aussi des femmes plus jeunes, qui prenaient part aux ateliers, ça me touchait beaucoup. Et ça me ramenait à ce qu’on prend pour acquis parfois, dans le rapport au corps. On pense qu’on est seule parfois à avoir des difficultés à accepter certaines zones de notre corps, de notre rapport à notre sexualité.

Je trouvais ça si beau que certaines femmes parlent avec, aussi, de la… tu sais, on a senti certaines zones plus douloureuses et ça me ramenait vraiment à ma mère. Je me suis rendue compte que dans le rapport à la mère, il y a quelque chose qu’on n’a pas accepté quand notre mère vieillit dans les premiers temps. Quand ma mère m’a parlé qu’elle n’aimait pas certaines rides, je me rends compte que vite, je banalisais, parce que… c’est sûr que ma mère ne vieillit pas ! Et dans ce film-là, ça m’a vraiment ramenée à : ah! Les prochains contacts qu’on aura, elle pourra se confier à moi. Je me sens mieux outillée parce que j’ai entendu que, comme femme, elle prend conscience de sa soixantaine qui arrive. Le film m’a donné de belles charges d’amour que je vais pouvoir envoyer à ma mère, dans l’accueil.

C’est aussi comment être plus attentif au moment où les femmes qui nous entourent vont se confier. Saisir le petit instant, il y a peut-être une porte qui va s’ouvrir et si on n’est pas attentif, on va peut-être juste passer à côté.

Merci à vous toutes et tous du Bas-du-Fleuve pour ces moments précieux d’humanité.

Prochaines projections : à Louiseville le 24 avril et à Trois-Pistoles le 4 mai. Plus de détails prochainement.

Je vous rappelle que notre film est disponible en DVD.

Vous pouvez vous le procurer au centre de femmes La Marie Debout, sur place ou par la poste : http://www.lamariedebout.org/

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