Tournage à Montréal sur le thème de la transmission :
une danse des grands-mères à la Marie Debout

Samedi matin, à la première heure, douze femmes de différentes générations se donnent rendez-vous à La Marie Debout. Durant toute la journée, nous écrivons, dessinons, palabrons, dansons, mangeons, rions, pleurons, réfléchissons ensemble à ce que nous voulons transmettre comme héritage. Nous partageons nos histoires de vie et à travers de bouleversants témoignages, nous racontons en mots simples ce qui nous traverse, ce qui a fait marque en nous, quelles sont nos racines, nos lignées, nos familles naturelles ou choisies. Quelles sont les traces, les messages que nous voulons laisser ?

La plupart d’entre nous sommes grands-mères ou en âge de l’être. Nous explorons ensemble le sens que cela prend dans nos vies, avec nos proches et dans nos relations au monde.

Encore une fois, Clarissa Pinkola-Estés nous inspire dans notre danse :

Pour toutes les filles et toutes les aînées qui sont la preuve vivante qu’en dépit des dénégations de la société, des peines de cœur, des erreurs de parcours, des chutes et des brûlures, l’âme revient toujours à la vie, vit encore et avec intensité… pour toutes les filles et toutes les aînées qui savent depuis plus ou moins longtemps que malgré leurs points faibles et les dénégations du moi, elles sont nées avec la sagesse chevillée au corps et à l’âme, et que c’est à la fois leur héritage d’or et leur étincelle d’or. Pour toutes les filles et toutes les aînées qui travaillent à l’essentiel, à savoir faire la preuve qu’une femme est comme un grand arbre qui, par sa capacité à bouger au lieu de rester statique, peut survivre au plus violentes tempêtes et aux pires dangers et continuer à se dresser par la suite vers le ciel, et qu’elle peut toujours, elle aussi, se mouvoir, osciller et poursuivre la danse. Pour toutes les filles qui sont elles-mêmes soit en début, soit en fin de formation pour devenir des « majestés ordinaires », aussi sages, et sauvages, et dangereuses qu’elles sont appelées à l’être, c’est-à-dire énormément. Énormément. (C. Pinkola-Estés, La danse des grands-mères)

Merci pour votre inspirante présence chères comadres et pour vos œuvres d’âmes !

Prochain tournage : avec les femmes du Centre-du-Québec, à Victoriaville, les 3 et 4 décembre… à suivre !

27 novembre 2013

Tournage à Montréal sur le thème de la transmission

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