Un grand merci à Nicole O’Bomsawin !

Quelle belle rencontre nous avons eue hier, mercredi 23 octobre, alors que Nicole O’Bomsawin venait rencontrer les femmes de La Marie Debout.

Nanatasis (son nom dans sa langue abénakise et qui veut dire Oiseau Mouche) est venue spécialement d’Odanak pour nous raconter et nous conter une partie de son histoire et de celle de sa nation. Mariant le ton intimiste à celui plus allégorique de l’univers des contes, Nicole nous a fait voyager dans le temps et l’imaginaire, dans l’histoire politique ancienne et récente, dans l’évocation des luttes des femmes pour la sauvegarde de la culture et de la langue. Comme elle le disait en début de rencontre : « les femmes travaillent fort, soit pour la langue, soit pour la danse, soit pour l’artisanat, l’art, la vannerie, le travail des paniers… pour transmettre. Parce que c’est important. Nous, les Abénakis, on n’est pas nombreux. Donc, cette couleur-là, il ne faut pas qu’elle disparaisse. Il faut qu’elle soit là. Même si la loi fait tout pour qu’on ne soit plus là, bien nous-autres, on travaille pour rester là, puis pour dire : on est encore là ! Bien, en mocassins, sur la Terre-Mère ! »

Surveillez bientôt sur ce blogue, une transcription de la rencontre ainsi que des extraits de l’entrevue que Nicole nous a accordée en septembre dernier, lorsque des comadres de Nous, les femmes se sont rendues à Odanak.

Et encore une fois, chère Nicole, merci du fond du cœur pour cette rencontre d’âme inspirante ! Une véritable danse des Grands-Mères !


 

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Une réponse à Un grand merci à Nicole O’Bomsawin !

  1. avatar Véronique Morel dit :

    Après ce moment extraordinaire vécu dans l’air vivifiant de Nicole O’Bomsawin, bercée comme une enfant par ses chansons et ses contes, une grande tristesse m’a envahie. Autant je trouve remarquable que les Autochtones reprennent leurs droits et redonnent vie à leurs traditions et rituels, autant je constate combien nous, Québécoises/Québécois, avons perdu nos valeurs… nous massacrons notre langue, nous sommes allergiques à la religion, nous ne connaissons plus les chansons folkloriques de nos parents, et encore moins leurs sets carrés. Maintenant, le sapin de Noël trône dans la fenêtre dès le début décembre pour être démonté le 2 janvier. Nous ne recevons plus la bénédiction paternelle. Les sushis ont détrôné la tourtière et le ragoût de pattes de cochon… Nostalgie me direz-vous? Non. Prise de conscience, comme les Autochtones le font depuis quelques années, que si on ne fait rien, notre culture va prendre le bord du yabe!
    Grand merci aux organisatrices de cette rencontre fabuleuse. Je l’ai vécue comme un moment de grâce!

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